La méditation Mer-Ka-Ba (2ème partie)
À partir de maintenant, une nouvelle manière de respirer commence. Vous n'avez plus besoin de visualiser un des tétraèdres chaque fois que vous inspirez ou expirez. Vous devez simplement visualiser, ou sentir, ou seulement être conscients du tube pranique qui s'étend depuis le sommet du tétraèdre du Soleil (de nature masculine), situé à une main au-dessus de votre tête, jusqu'à l'extrémité du tétraèdre de la Terre (de nature féminine), à une main sous vos pieds. Le diamètre de votre tube est égal au cercle que vous pouvez former lorsque vous joignez le pouce et le majeur de votre main. (Puisque chacun de nous est légèrement différent et unique, il a sa propre mesure.) Ce tube parfaitement droit est comparable à un tube fluorescent dont chaque extrémité se termine par la pointe d'un cristal. Le prana pénètre donc par ces deux extrémités grâce à un trou infiniment petit.
SEPTIÈME SOUFFLE : inspiration
Votre cœur : de l'amour. On pourra démontrer plus de raffinement après avoir perfectionné cette méditation
Votre esprit : Visualisez ou sentez ce tube pranique qui traverse votre corps de part en part. Dès l'instant où vous commencez l'inspiration du septième souffle, sentez ou voyez avec votre vision intérieure la lumière blanche étincelante du prana monter et descendre simultanément dans ce même tube. Le point de rencontre de ces deux colonnes de prana dans le corps est contrôlé par votre volonté, et le mouvement du prana dans le tube est pour ainsi dire instantané. Il s'agit là d'un vaste domaine scientifique connu dans l'univers entier. Malgré tout, il ne vous sera donné dans l'enseignement présent que ce qui vous est nécessaire pour vous rendre de la troisième dimension de conscience à la quatrième et pour accompagner votre mère la Terre dans sa propre ascension. Dans le cas présent, vous allez diriger les deux flux de lumière pranique de manière qu'ils se rencontrent au nombril - ou plus précisément à l'intérieur de votre corps, au niveau du nombril. Au moment exact où les deux rayons se rencontrent, alors que vous entamez votre inspiration, une sphère pranique lumineuse apparaît à leur point d'intersection dans le tube, et dans le cas qui nous occupe, au niveau du chakra du nombril. Tout se passe en un instant seulement. Alors que vous pratiquez encore l'inspiration du septième souffle, la sphère de prana lumineux se met, lentement au début, à se concentrer et à augmenter de taille.
Votre corps : Utilisez le même mudra pendant les sept souffles : le pouce, l'index et le majeur de chaque main sont joints ensemble, et les paumes sont tournées vers le haut.
Votre souffle : Exercez-vous encore à la respiration yogique, une respiration profonde et rythmique, telle qu'elle a déjà été expliquée, en comptant mentalement sept secondes durant chaque inspiration et expiration, à moins que vous préfériez un autre rythme. Allez-y d'après ce que vous ressentez être le mieux pour vous-mêmes. À partir de maintenant, il n'est plus nécessaire de retenir le souffle. Le flux de prana dans les deux directions (de haut en bas, et de bas en haut dans le tube) ne s'arrête plus et ne change en aucune manière quand vous passez d'une inspiration du souffle à une expiration. Il y aura un apport continu dans les deux sens, et celui-ci ne s'arrêtera plus jamais, aussi longtemps que vous respirerez de cette manière - même après la mort, l'ascension ou la résurrection.
SEPTIÈME SOUFFLE : expiration
Votre esprit : La sphère de prana, centrée juste derrière le nombril, continue à augmenter, si bien qu'en fin d'expiration, elle atteindra un diamètre de 20 à 23 centimètres.
Votre souffle : Ne forcez pas l'air hors des poumons. Lorsque vos poumons sont naturellement vides, commencez immédiatement le prochain souffle.
HUITIÈME SOUFFLE : inspiration
Votre cœur : de l'amour.
Votre esprit : La sphère de prana continue à concentrer l'énergie de a force de vie et à augmenter de taille.
HUITIÈME SOUFFLE : expiration
Votre esprit : La sphère pranique augmente sans cesse de volume et parviendra à sa taille maximale à la fin de ce souffle. Cette taille est différente pour chacun de nous. Si vous placez l'extrémité de votre doigt le plus long sur le nombril, la ligne de votre poignet vous donnera le rayon de cette sphère lorsqu'elle est à son maximum. Cette sphère de prana pur ne peut grossir davantage ; elle en restera là, même lorsque nous vous donnerons les instructions pour en créer une autre plus grande à partir de celle-ci.
NEUVIEME SOUFFLE : inspiration
Votre esprit : La sphère, ne pouvant plus continuer à prendre du volume, concentre alors toujours plus de prana à l'intérieur d'elle-même, ce qui la rend de plus en plus resplendissante de lumière.
Votre souffle : La sphère devient encore plus lumineuse, alors que vous poursuivez votre inspiration.
NEUVIÈME SOUFFLE : expiration
Votre souffle : La sphère continue à augmenter de luminosité alors que vous expirez.
DIXIÈME SOUFFLE : inpiration
Votre esprit : Alors que vous inspirez au dixième souffle, la sphère de lumière située dans la région de votre estomac et centrée exactement derrière le nombril parvient à son maximum de concentration. Approximativement au milieu de l'inspiration, au moment de la concentration
maximale, la sphère s'embrasera et changera de couleur et de qualité. Le prana, qui est normalement de couleur blanc-bleu, tournera brusque-ment au jaune doré, tel le Soleil. La sphère tout entière est maintenant un soleil doré très semblable à l'astre de notre système solaire. Alors que vous complétez la dixième inspiration du souffle, cette nouvelle sphère de lumière dorée parviendra à son maximum de concentration. Au moment où votre inspiration atteint son apogée, la sphère est prête à accomplir une transformation remarquable dans votre corps.
DIXIÈME SOUFFLE : expiration
Votre esprit : Au moment de l'expiration, la petite sphère de lumière d'or, dont le diamètre est de deux longueurs de main, se bombe dans la région de son équateur, signe certain de son expansion imminente. En une seconde, avec l'aide de la méthode d'expiration du souffle que nous décrivons plus bas, la sphère se dilate rapidement et parvient jusqu'à la taille de la sphère de Léonard dans son fameux dessin, celui d'un homme debout, écartant les bras au maximum, et circonscrit dans une sphère (dont l'extrémité rejoint le bout de ses doigts). Votre corps est
maintenant entouré d'une énorme sphère de lumière d'or, dont le centre est toujours à ce point situé juste derrière le nombril. Vous êtes retournés à l'ancienne forme de respiration sphérique. Malgré tout, cette grande sphère n'est pas encore stable. Vous devez prendre trois souffles supplémentaires (les souffles 11, 12 et 13) afin de stabiliser et de consolider cette nouvelle sphère de lumière d'or.
Votre souffle : Au moment de l'expiration, retenez l'air pendant un instant tout en gonflant votre cage thoracique. Quand la pression est suffisante, laissez l'air s'échapper soudainement de vos poumons par la bouche. Notez que pendant la rétention du souffle, les muscles de l'estomac se contractent et que la région de la gorge semble s'ouvrir. C'est à ce moment-là que la petite sphère, qui est prête à se dilater, se bombe à son équateur et qu'au bon moment (généralement en l'espace d'une seconde ou deux) elle explose soudainement, alors que vous laissez votre souffle sortir de votre poitrine avec force. À cet instant précis, la petite sphère devient aussi grande que celle décrite par Léonard dans son fameux dessin. Notez également que la petite sphère est toujours là (parce que c'est en elle qu'il y a encore la plus grande concentration de prana) mais qu'il s'agit maintenant de deux sphères imbriquées l'une dans l'autre.
LES ONZIÈME, DOUZIÈME ET TREIZIÈME SOUFFLES : inspirations et expirations
Votre esprit : Détendez-vous et laissez tomber la visualisation. Dorénavant, sentez simplement le mouvement du prana arrivant toujours dans le tube par les deux pôles, se rencontrant au point situé juste derrière le nombril et rayonnant ensuite jusque dans la grande sphère.
Votre souffle : Respiration yogique, profonde et rythmique. À la fin du treizième souffle, la grande sphère est devenue stable et permanente ; vous voilà prêts pour le quatorzième souffle, qui est essentiel.
Il est important de noter ici que la petite sphère est encore présente à l'intérieur et au milieu de la grande. La petite sphère est en fait plus brillante et plus concentrée que la grande sphère qui, elle, possède une lumière plus diffuse et de moins grande intensité. C'est de la petite sphère que l'on tire le prana pour différents usages, dont le travail de guérison.
Extrait de L'ancien secret de la Fleur de Vie tome 2 de Drunvalo Melchizédek