LES ESPRITS

La méditation Mer-Ka-Ba (1ème partie)

La méditation tout entière consiste en 17 souffles complets (une  inspiration et une expiration constituant un souffle). Les six premiers  souffles (c'est-à-dire les six premières inspirations et expirations) servent  à rééquilibrer les polarités au sein des huit circuits électriques et à bien  les nettoyer. Les sept souffles suivants sont très différents en ce sens qu'ils servent à rétablir le mouvement du prana à travers votre système  de chakras et à instaurer ce que nous appelons la respiration sphérique au  sein du corps physique. Le 14e souffle est unique, car il rétablit l'équilibre de l'énergie pranique dans votre corps, depuis le niveau de  conscience de la troisième dimension jusqu'à celui de la quatrième  dimension. Les trois derniers souffles sont utilisés pour recréer le Mer-Ka-Ba grâce à deux champs électromagnétiques en forme d'étoile tétraédrique qui tournent sur le même axe, mais à l'opposé l'un de l'autre, ceci  à une certaine vitesse et selon un certain rapport.

PREMIER SOUFFLE : inspiration

Votre cœur : Ouvrez-le tout grand et ressentez de l'amour pour toute  vie. Si vous ne pouvez y arriver, vous devez au moins vous ouvrir à cet amour dans toute la mesure du possible. C'est l'instruction la plus  importante de cette méditation.
Votre esprit : Devenez conscients du tétraèdre du Soleil (mâle ; celui qui pointe vers le haut, vers le Soleil), dont une arête fait face à l'observateur s'il s'agit d'un homme, ou se trouve dans son dos s'il s'agit d'une femme. Visualisez ce tétraèdre du Soleil comme étant rempli d'une
lumière blanche resplendissante qui entoure complètement votre corps. (Cette couleur blanche aveuglante est celle de l'éclair dans le ciel, pendant un orage. En fait, ce n'est pas seulement la couleur de l'éclair, c'est également son énergie.) Visualisez cette forme géométrique au
mieux de vos capacités. Si vous en êtes incapables, sentez et sachez qu'il  en est ainsi et que cette réalité est tout autour de vous. Sentez le  tétraèdre du Soleil rempli de cette énergie lumineuse.
Votre corps : Immédiatement avant l'inspiration du premier souffle,faites le premier mudra en joignant les extrémités du pouce et de l'index de chaque main. Ce qui importe, c'est que les bouts des doigts déjà nommés se touchent normalement, sans trop appuyer, et que les autres
doigts restent naturellement écartés les uns des autres et ne touchent aucun objet non plus (car de véritables circuits électriques sont en jeu dans cette méditation, et vous devez veiller à ne pas les court-circuiter). Les paumes de chaque main sont tournées vers le haut pendant les six
premiers souffles.

Votre souffle : Au même moment, et alors que vos poumons sont vides, inspirez fermement en comptant mentalement jusqu'à sept (le  souffle yogique). Respirez seulement par le nez, sauf aux endroits que  nous indiquerons, en commençant par l'estomac et le diaphragme et en
finissant par la poitrine. Tout ceci doit être accompli en un seul mouvement bien coordonné, et non pas en trois parties distinctes. L'expiration  (d'une durée de 7 secondes également) s'effectue, quant à elle, soit en  retenant d'abord la poitrine et en relaxant l'estomac alors qu'on expire,  soit en retenant d'abord l'estomac et en relaxant la poitrine. Le point le  plus important est que le souffle doit devenir rythmique, à savoir que  les temps d'inspiration et d'expiration sont les mêmes. Essayez « la méthode des sept secondes » des Tibétains. Vous inspirez pendant sept  secondes et expirez pendant autant de secondes. C'est en vous familiarisant avec cette méditation que vous finirez par trouver le rythme qui vous convient le mieux. Vos inspirations et vos expirations peuvent être  aussi longues que vous le désirez, du moment qu'elles sont de même  durée et pas moins de cinq secondes chacune. Si vous avez un problème de santé ou le souffle très court pour quelque raison, faites au mieux de  vos possibilités.
Dans cet exercice, vous respirez uniquement par le nez (sinon, faites  au mieux). Inspirez fermement en remplissant d'abord la partie inférieure des poumons, soit en respirant depuis le diaphragme et les muscles de l'abdomen. Continuez votre inspiration alors que le diaphragme et l'abdomen parviennent naturellement à leur maximum d'expansion, et laissez la partie moyenne et supérieure des poumons se remplir d'air en ouvrant la cage thoracique et en laissant la poitrine se gonfler au maximum.
À première vue, on pourrait penser qu'il s'agit de trois mouvements distincts, ce qui est inexact. Chaque inhalation doit se faire en un mouvement continu et naturel. C'est d'abord le diaphragme et le ventre qui se gonflent, suivis de la cage thoracique tout entière, ceci en un
mouvement uniforme et pour ainsi dire sans effort. Évitez à tout prix de respirer par saccades et de vous efforcer de suivre ces instructions trop à la lettre. Pratiquez naturellement et calmement, et bientôt, votre souffle deviendra uniforme et plus profond que d'habitude. Avec un peu de pratique, vous parviendrez aisément à inspirer et à expirer profondément et de manière rythmique.
Pendant l'exhalation, maintenez la poitrine dans sa position et rentrez légèrement le ventre en le soulevant un peu vers le haut alors que  vous expirez. (Note de l'auteur : Quelques instructeurs demandent à leurs  étudiants de faire le contraire, soit de maintenir l'abdomen dans la même  position et de rentrer la poitrine avant l'abdomen au moment de l'expiration. Toutefois, la plupart des instructeurs utilisent comme moi la première  méthode. En réalité, l'une ou l'autre fera l'affaire.) Relaxez la poitrine et  l'abdomen en fin de souffle. Avec de la pratique, vous parviendrez aisément et presque automatiquement au rythme et à la profondeur de souffle nécessaires.

PREMIER SOUFFLE : expiration

 

Votre cœur : de l'amour.
Votre esprit : Soyez conscients du tétraèdre de la Terre, dont la pointe  est dirigée vers le bas. Pour l'homme, l'arête est située derrière lui et la  face plate, devant. Pour la femme, l'arête est devant elle et la face plate,  derrière elle. Visualisez ou sentez que ce tétraèdre est rempli d'une lumière blanche resplendissante.
Votre corps : Conservez le même mudra.
Votre souffle : Maintenant que vous êtes parvenus au maximum de  votre inspiration en comptant intérieurement jusqu'à sept, expirez sans hésiter et d'une manière continue pendant sept secondes également, à la  manière du yogi. Quand il n'y a plus d'air dans vos poumons, relâchez la poitrine et l'abdomen sans forcer et retenez votre souffle. Quand vous ressentez un désir de plus en plus pressant de respirer à nouveau, généralement après cinq secondes et plus, faites alors ce qui suit.
Votre esprit : Prenez conscience de la base plate en forme de triangle équilatéral de votre tétraèdre de la Terre, situé au bas de la poitrine, à sept centimètres environ en dessous du chakra christique (voir le canon humain selon Vitruvius dans le tome 1, juste avant la préface). Faites descendre cette base plate triangulaire à l'intérieur du tétraèdre de la Terre en une pulsation d'énergie vers le bas. Elle se conformera à la forme du tétraèdre (diminuant en surface) en descendant à l'intérieur de celui-ci, poussant devant elle toute l'énergie négative du circuit électrique impliqué par le mudra et l'éjectant hors du tétraèdre par sa pointe du bas. Par cette action, la lumière chargée des souillures accumulées dans la forme tétraédrique sortira avec force de sa pointe dans le bas, en direction du centre de la Terre. Cette lumière chargée d'énergies de basses vibrations — si vous pouvez la voir intérieurement avec votre vision non physique (car elle appartient à la quatrième dimension) - est habituellement tachée de points sombres et prend souvent la couleur brune d'une eau boueuse, ou pire encore, surtout au début de votre pratique. Cet exercice mental est accompli simultanément avec les mouvements corporels indiqués plus bas.
Votre corps : Vous pouvez faire cet exercice les yeux ouverts ou  fermés. Croisez légèrement les yeux, sans trop forcer, puis levez votre  regard aussi haut que vous le pouvez (une sensation de picotement entre les yeux au niveau du troisième œil peut alors se faire sentir), puis abaissez-le rapidement jusqu'au point le plus bas possible. Cette fois-ci, il se peut que vous éprouviez la sensation d'un courant électrique descendant le long de votre colonne vertébrale exactement en même temps que votre regard s'abaisse. Il s'agit, dans cet exercice, de bien coordonner l'intention avec l'exécution en utilisant le pouvoir de la visualisation ou du feeling, de l'intuition. En même temps que vos yeux légèrement croisés s'abaissent rapidement, faites comme si (cela produira les mêmes résultats) la surface triangulaire du tétraèdre de la Terre s'abaisse dans cette forme en synchronisme parfait avec votre regard ou visualisez cette image. Dès que vous avez terminé, le tétraèdre retrouvera automatiquement sa forme originelle, car sa surface à l'horizontale se reformera et reprendra sa position de départ.
Cette action aura pour effet d'entraîner hors du tétraèdre toutes les pensées et tous les sentiments négatifs qui s'étaient accumulés dans ce circuit particulier de votre système électrique. Plus précisément, cela nettoiera le circuit électrique associé au mudra que vous utilisez. Et maintenant, immédiatement après que l'énergie négative a été puisée hors du tétraèdre, effectuez le prochain mudra et recommencez le même cycle avec le deuxième souffle.

Les cinq souffles qui suivent sont identiques au premier, avec leurs mudras correspondants, qui sont les suivants :
DEUXIÈME SOUFFLE Mudra  Joindre le pouce et le majeur de chaque main.
TROISIEME SOUFFLE  Mudra : Joindre le pouce et l'annulaire de chaque main.
QUATRIÈME SOUFFLE  Mudra : Joindre le pouce et l'auriculaire de chaque main.
CINQUIÈME SOUFFLE  Mudra : Joindre à nouveau le pouce et l'index de chaque main (comme dans le premier souffle).
SLXIÈME SOUFFLE  Mudra : Joindre le pouce et le majeur de chaque main.
Cette première partie, avec les six premiers souffles (qui ont pour but d'équilibrer les polarités et de nettoyer les circuits de votre système électrique), est terminée.

Extrait de L'ancien secret de la  Fleur de  Vie tome 2 de Drunvalo Melchizédek







26/03/2012
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